La Communauté de Communes 'Le Grésivaudan', consciente des enjeux de la résilience alimentaire, donne sur son site des chiffres: "... une consommation de terres agricoles de 61 hectares par an est observée dont 38 hectares par an de consommation masquée. Le rythme moyen d'artificialisation des sols dépasse les niveaux départemental, régional et national".
Même si la résilience économique est un objectif partagé, la résilience alimentaire doit l'être également.
La chaîne alimentaire étant un système complexe (production, transformation, transports, distribution), un problème de logistique peut mettre en péril notre alimentation. Il faut donc garder des surfaces agricoles suffisantes pour une production locale, pour nous nourrir - et pour permettre aux agriculteurs, ainsi qu'à leurs enfants, de vivre de leur travail. Une surface agricole artificialisée est perdue pour toujours.
Vu la situation économique actuelle de nos industries (SOITEC, ST), et aucune demande pour l'implantation de nouvelles entreprises connue, l'agrandissement de la zone technologique n'est pas justifiée à ce jour.

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