Si l'extension de la ZAE des Fontaines pouvait avoir du sens dans le cadre d'un besoin d'agrandissement de SOITEC, en lien avec le soutien de la filière micro-nano technologie et le besoin de souveraineté dans le domaine, le retrait annoncé de SOITEC (après que la CCLG a délibéré pour lancer la procédure d'aménagement de la zone) ne justifie plus pour moi cette artificialisation immédiate du secteur, ou tout du moins dans sa totalité.
Cette zone devrait donc garder sa vocation agricole pour le moment, quitte à ce qu'elle reste identifiée comme réserve foncière pour le jour où le besoin d'agrandissement de SOITEC sera vraiment demandé, justifié et inéluctable.
Si c'est pour en faire par défaut une énième ZAE du Grésivaudan qui serait ouverte à des activités plus classiques (cf par exemple la demande de l'entreprise Vogo dans le cadre de la concertation) ou pour les sous-traitants de la filière micro qui peuvent être implantés plus loin, c'est non pour moi.
Outre la pression directe sur le site (perte des terres agricoles et artificialisation du secteur) , le territoire du Grésivaudan aura du mal à supporter de nouveaux déplacements et une pression immobilière accrue sur le secteur alors que les travaux pour des mobilités alternatives (et en particulier le RER à la Grenobloise) n'avancent pas ou très lentement.
Par ailleurs, pour le développement d'activité dans cette filière du semi-conducteur, du foncier semble pouvoir être récupéré sur les sites de SOITEC et ST en transformant les parkings de plain-pied en parking silos. La croissance doit arrêter de se faire au détriment des espaces agricoles et naturelle (cf loi ZAN).

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